Les troubles cognitifs dans la maladie de Parkinson

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Les patients diagnostiqués avec une maladie de Parkinson et qui présentent des troubles cognitifs sont à risque de développer une démence, selon une étude norvégienne.

L’on savait déjà que la maladie de Parkinson pouvait conduire à une démence.

Dans une nouvelle étude, il apparaît que 27% des patients avec de légers problèmes cognitifs (mémoire, raisonnement…) détectés lors du diagnostic de Parkinson développent dans les trois prochaines années une démence.

Il serait même près de la moitié à développer une démence lorsque ces troubles sont sévères et persistent durant l’année suivant le diagnostic (pour 19% des patients cependant, ces troubles s’estompent avec le temps).

Selon d’autres chercheurs, il est prématuré de dire que ces troubles cognitifs sont prédictifs d’une démence chez ces patients car il ne s’agit pas forcément d’un lien de cause à effet. Source : JAMA Neurology, mars 2013.

Une autre étude rapporte que les troubles cognitifs légers observés dans la maladie de Parkinson, mais aussi la gravité des signes moteurs de la maladie, augmentent indépendamment le risque de démence de la maladie de Parkinson.


Les troubles cognitifs dans la maladie de Parkinson

Les troubles cognitifs dans la maladie de Parkinson peuvent varier d’une personne à l’autre. Certains patients éprouvent des difficultés de mémoire, notamment pour se rappeler les événements récents ou pour effectuer plusieurs tâches simultanées. D’autres peuvent avoir du mal à se concentrer ou à résoudre des problèmes complexes.

Ces troubles cognitifs sont souvent liés aux modifications chimiques qui se produisent dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie. Les cellules responsables de la production de dopamine, un neurotransmetteur essentiel pour le bon fonctionnement du cerveau, sont affectées par cette condition. En conséquence, les fonctions cognitives telles que la pensée abstraite, l’attention et la planification peuvent être altérées.

Il est important de noter que tous les patients atteints de la maladie de Parkinson ne développent pas nécessairement des troubles cognitifs. Cependant, ces symptômes peuvent apparaître au fil du temps et progressivement impacter différentes facettes du quotidien.

Pour faire face à ces défis cognitifs, il existe plusieurs approches thérapeutiques disponibles. Par exemple, certains médicaments utilisés pour traiter les symptômes moteurs associés à la maladie peuvent également améliorer les fonctions cognitives chez certains patients. De plus, une stimulation cognitive régulière peut aider à maintenir et renforcer certaines capacités mentales.

Le traitement de la maladie de Parkinson est un élément essentiel pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes. Bien qu’il ne puisse pas guérir la maladie, il peut aider à atténuer les symptômes et à ralentir sa progression.

Il existe différentes approches thérapeutiques qui peuvent être utilisées en fonction du stade de la maladie et des besoins spécifiques du patient. Les médicaments sont souvent prescrits pour contrôler les tremblements, la rigidité musculaire et les problèmes de mobilité. Ils agissent en augmentant le taux de dopamine dans le cerveau, ce qui aide à compenser le déficit causé par la maladie.

En plus des médicaments, d’autres traitements complémentaires peuvent également être utilisés pour soulager les symptômes non moteurs tels que l’anxiété, la dépression ou les troubles du sommeil. La physiothérapie et l’ergothérapie peuvent également jouer un rôle important dans l’amélioration de la motricité fine et globale ainsi que dans l’apprentissage des techniques adaptatives pour faciliter les activités quotidiennes.

Dans certains cas plus avancés, une intervention chirurgicale appelée stimulation cérébrale profonde peut être envisagée. Cette procédure consiste à implanter électrodes dans certaines parties du cerveau afin d’aider à réguler l’activité neuronale anormale associée aux symptômes parkinsoniens.

Il est important que chaque personne atteinte de Parkinson travaille étroitement avec son équipe médicale pour trouver le traitement qui lui convient le mieux. Chaque individu est unique et les symptômes de la maladie peuvent varier.