Les individus présentant des risques d’AVC (par ex. hypertension) ont généralement de mauvais scores aux tests cognitifs : mémoire, attention et raisonnement.
Le lien entre le déclin cognitif et le risque de maladie cardiovasculaire est donc bien établi.
Une nouvelle étude indique que la présence de lésions caractéristiques de la maladie d’Alzheimer (plaques amyloide, protéines tau) chez une personne présentant un risque d’AVC constitue un facteur prédictif fiable de déclin cognitif.
Ces résultats renforcent l’idée qu’il est important de gérer les facteurs de risque d’AVC pour prévenir les troubles cognitifs, bien avant que les symptômes clinique de démence n’apparaissent.
Cette étude a été réalisée chez 75 personnes âgées de 63 ans, en bonne santé ou qui souffraient de déclin cognitif léger.
Le facteur de risque d’AVC de Framingham examine l’âge, la présence de diabètes, la consommation de cigarettes, le sexe, la pression systolique, la fibrillation atrial (rythme cardiaque irrégulier), l’utilisation d’antihypertenseurs et autres facteurs.
Source: Journal of Alzheimer’s Disease.