Prédire la maladie d’Alzheimer grâce à une ponction lombaire ?

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Des chercheurs prétendent qu’en mesurant les niveaux de certaines protéines dans le liquide céphalorachidien (LCR), ils peuvent prévoir à quel moment les individus développeront un trouble cognitif associé à la maladie d’Alzheimer, bien avant que les premiers symptômes n’apparaissent.

L’équipe de l’université John Hopkins (Baltimore, Etats-Unis) a analysé le LCR de 265 volontaires en bonne santé d’une cinquantaine d’années. Quelques trois quarts du groupe ont eu un membre de famille proche avec la maladie d’Alzheimer, un facteur les mettant à un risque plus élevé que la normale. Les chercheurs ont fait passer aux participants une batterie de tests neuropsychologiques et un examen physique.

Ils ont constaté que le risque de développer la maladie d’Alzheimer était plus grand chez ceux dont le rapport entre les niveaux de protéine tau et amyloïde était le plus élevé. Autrement dit, lorsque les niveaux des protéines tau et amyloïde étaient respectivement plus haut et plus bas que la normale.

« Cette étude montre que nous pourrions mesurer ces protéines dans le liquide céphalorachidien lorsque les gens sont en bonne santé cognitive normaux », déclare l’auteur principal.

Il précise cependant que cet indicateur n’est pas en ce moment pas assez précis pour prévoir avec précision si une personne développera une démence.




Source : CSF biomarker changes precede symptom onset of mild cognitive impairment. Neurology, 2013.