Le nombre de cas d’AVC en France

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Le nombre de cas d’AVC en France a considérablement augmenté ces dernières années, ce qui en fait l’une des principales causes de mortalité dans le pays. En effet, près de 140 000 personnes sont touchées chaque année par un accident vasculaire cérébral.

Les femmes sont plus susceptibles d’être touchées que les hommes et la tranche d’âge la plus touchée est celle des personnes âgées de plus de 65 ans. Cependant, cela ne signifie pas pour autant que les jeunes adultes ne sont pas concernés.

Il est important également de souligner qu’il existe une forte corrélation entre certains facteurs tels que le tabagisme, l’hypertension artérielle et le diabète avec l’apparition d’un AVC. Ces facteurs peuvent être évités ou traités afin de réduire considérablement leur incidence sur notre santé.

D’autre part, il convient aussi de noter que certaines régions françaises présentent une incidence supérieure à la moyenne nationale en matière d’accidents vasculaires cérébraux. Cette observation peut s’expliquer par divers facteurs environnementaux, mais aussi socio-économiques et génétiques.

Le nombre d’accident vasculaire cérébral (AVC) en France reste préoccupante malgré les progrès réalisés dans leur prise en charge médicale. Il est donc primordial d’en comprendre les mécanismes afin non seulement de mieux prévenir mais aussi améliorer leur prise en charge pour donner aux patients toutes leurs chances lorsqu’ils surviennent.


Le nombre d’AVC diminue chez les seniors, selon une étude de 2008

Les AVC sont moins nombreux chez les seniors, selon le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (n°10-11) de l’Institut de veille sanitaire, publie des données sur l’hospitalisation de patients suite à un AVC entre 2002 et 2008.

En 2008, 125 678 personnes ont été hospitalisées pour AVC (n=97 151) ou un accident ischémique transitoire (n=28527). Il y avait autant de femmes que d’hommes et l’âge moyen était de 70 ans pour les hommes et 76 ans pour les femmes.

Entre 2002 et 2008, les taux ont diminué de 7,8% pour les plus de 65 ans chez les hommes (-7,8%) et de 6,1% chez les femmes (-6,1%), alors que les taux ont augmenté (+10,8%) chez ceux âgés de moins de 65 ans.

Enfin, les chercheurs soulignent que la mortalité consécutive à un AVC a diminué de 23 % entre 2000 et 2006, avec une réduction d’environ 20 % avant 65 ans et de 24 % pour les plus âgés.

Cette réduction est due à une meilleure prise en charge hospitalière et des facteurs de risque cardiovasculaires (tabac, hypertension, cholestérol, sédentarité…).


Le nombre de décès un an après l’AVC plus faible parmi les plus aisés

Les personnes ayant les plus hauts revenus ont tendance à présenter un risque de décès un an après avoir subi un AVC inférieur à celui des plus modestes, selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques.

Une étude récente a montré qu’environ 27 % des personnes qui ont subi un AVC sont décédées dans l’année suivante, avec une différence marquée selon le type d’AVC – 41 % pour les AVC hémorragiques et 23 % pour les AVC ischémiques. Lorsque les caractéristiques démographiques entre les deux groupes étaient comparables, il est apparu que le niveau de vie des plus aisés était associé à une baisse du risque de 11 % de mourir dans l’année qui suit l’AVC. Concernant les AVC ischémiques, la diminution chez les plus fortunés est même de 13 %.


Les facteurs de risque d’AVC

Les AVC peuvent être causés par plusieurs facteurs de risque. Tout d’abord, l’hypertension artérielle est le principal facteur de risque associé aux AVC en France. Les personnes atteintes d’hypertension artérielle ont une pression sanguine plus élevée que la normale, ce qui peut endommager les vaisseaux sanguins et augmenter le risque d’AVC.

Le tabagisme est également un important facteur de risque pour les AVC en raison des substances toxiques présentes dans la fumée qui peuvent rétrécir les vaisseaux sanguins et rendre plus difficile leur circulation. En outre, le diabète non contrôlé augmente également le risque d’AVC car il peut endommager les vaisseaux sanguins du cerveau.

L’âge avancé augmente le nombre de cas d’AVC, puisqu’à mesure que nous vieillissons, nos vaisseaux sanguins deviennent moins flexibles et plus susceptibles à des dommages causant un accident vasculaire cérébral.

Certains modes de vie peu sains tels qu’une alimentation déséquilibrée riche en gras saturés et sel ainsi qu’un manque d’exercice régulier peuvent aussi augmenter le risque d’un accident vasculaire cérébral. Il est donc essentiel de comprendre ces différents facteurs afin de pouvoir adopter une stratégie préventive contre cette maladie potentiellement mortelle.


La prévention des AVC

Il est important de prendre en compte les facteurs de risque et d’adopter des habitudes de vie saines pour prévenir les AVC. Il est également crucial d’être conscient des signes avant-coureurs et de demander une aide professionnelle dès que possible. En faisant cela, nous pouvons réduire le nombre d’AVC en France et améliorer la santé globale de notre population. N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant si vous avez des inquiétudes concernant votre santé vasculaire !

Les AVC sont moins nombreux chez les seniors, selon le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (n°10-11) de l’Institut de veille sanitaire, publie des données sur l’hospitalisation de patients suite à un AVC entre 2002 et 2008.

En 2008, 125 678 personnes ont été hospitalisées pour AVC (n=97 151) ou un accident ischémique transitoire (n=28527). Il y avait autant de femmes que d’hommes et l’âge moyen était de 70 ans pour les hommes et 76 ans pour les femmes.

Entre 2002 et 2008, les taux ont diminué de 7,8% pour les plus de 65 ans chez les hommes (-7,8%) et de 6,1% chez les femmes (-6,1%), alors que les taux ont augmenté (+10,8%) chez ceux âgés de moins de 65 ans.

Enfin, les chercheurs soulignent que la mortalité consécutive à un AVC a diminué de 23 % entre 2000 et 2006, avec une réduction d’environ 20 % avant 65 ans et de 24 % pour les plus âgés.

Cette réduction est due à une meilleure prise en charge hospitalière et des facteurs de risque cardiovasculaires (tabac, hypertension, cholestérol, sédentarité…).