Long-termisme : Un courant salvateur ou une idée destructrice ?

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Le long-termisme, une philosophie trop ambitieuse ?

Les précurseurs et les adeptes du long-termisme soutiennent que les décisions importantes que nous prenons actuellement doivent permettre d’améliorer le futur sur le très long terme. Certains y voient une manière de sacrifier le présent pour sauver le futur. D’autres se montrent beaucoup plus sceptiques face aux idéaux prônés par ce courant. Alors que ce mode de pensée est aujourd’hui mis en avant par certaines des plus grandes personnalités de ce monde, la question qui se pose est de savoir si ces personnes font fausse route ou si le long-termisme sauvera vraiment le monde.

Les casinos en ligne et la question du divertissement immédiat

Il est difficile de concilier les casinos en ligne, qui se focalisent sur le divertissement à court terme, et le concept même de long-termisme. En effet, les casinos canadiens en ligne sont plus focalisés sur le fait de fournir des sessions de qualité à leurs visiteurs, et ce, en s’appuyant sur les meilleurs jeux et bonus d’argent. Casinofrancaisenligne.com possède même une liste des meilleurs opérateurs au Canada pour tous ceux qui recherchent l’établissement de rêve pour s’amuser et gagner. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les casinos canadiens en ligne laissent la porte ouverte au débat quant à savoir si les distractions d’aujourd’hui, aussi qualitatives qu’elles soient sont importantes quand on les compare aux défis de demain.

Qu’est-ce que le long termisme ?

Le long-termisme est un courant de pensée qui recherche une amélioration de l’avenir sur le long terme, qu’importent les moyens déployés dans le présent pour y parvenir. Les transhumanistes et les altruistes considèrent le long termisme comme une notion importante dans la mesure où il permet de justifier les efforts effectués afin de limiter la survenue d’évènements pouvant mettre en péril l’humanité tout entière. Les long-termistes prônent donc une idéologie selon laquelle il incombe à ceux qui vivent maintenant et qui en ont les moyens, de s’assurer que les générations à venir survivent et qu’elles s’épanouissent. Seuls comptent les incidences de nos actions futures sur le long terme. Selon ce concept, la génération actuelle est reléguée au second plan, puisqu’elle n’est qu’une étape vers un futur plus radieux selon les long-termistes. Son principal rôle est de déterminer de quelle manière l’histoire des générations futures sera façonnée, si elle y parvient avec succès, ou si elle échoue dans le processus.

Afin de garantir cet avenir radieux à une génération sans cesse grandissante, le long-termisme compte énormément sur la technologie. Les long-termistes estiment que la technologie pourrait leur permettre de lutter contre les risques existentiels bien que ceux-ci ne menacent pas l’humanité à l’heure actuelle. Ils se préparent plutôt à des menaces très lointaines telles que la guerre biochimique, les pandémies ou encore la prise de pouvoir par les intelligences artificielles.

Certaines personnes partisanes du long-termisme, pensent que la pire chose qui pourrait arriver à l’humanité, serait une stagnation des progrès scientifiques, car il existe une forte corrélation avec ceux-ci et non conditions de vie. Selon eux la technologie a avancé, à l’exemple des nouvelles technologies qui permettent de lutter contre la maladie de Parkinson, mais elle ne sera pas nécessairement en mesure de tout résoudre. Une proportion de long-termistes plus radicale pense qu’il serait préférable de sacrifier une partie de l’humanité, notamment les plus pauvres, afin de mieux se focaliser sur le futur. Ils nourrissent généralement une fascination pour la conquête spatiale car selon eux, ce serait l’un des moyens pour garantir un meilleur avenir pour les générations à venir.

Comment améliorer l’avenir sur le long terme

Les personnes chargées de l’étude sur le long termisme pensent qu’il est possible d’améliorer l’avenir sur le long terme de diverses manières.

Limiter les risques existentiels

Un risque existentiel est un danger qui menace de provoquer la destruction du potentiel humain, son extinction ou encore un effondrement sociétal. Lorsqu’on parle de risques existentiels, il s’agit de pandémies artificielles ou naturelles, de guerres nucléaires ou encore de changements climatiques extraordinaires. Réduire drastiquement les chances que l’un de ces risques ne survienne, pourrait permettre aux populations futures de se développer et vivre dans de meilleures conditions. Les adeptes du long-termisme pensent donc que l’humanité amorce un virage où tous les choix qu’elle fera durant ce siècle permettront de bâtir tout son avenir.

<h3>Changer de trajectoire</h3>

Les changements de trajectoire sont pour les chercheurs, une version plus légère des risques existentiels. Des économistes célèbres tels que Tyle Cowen soutiennent que l’augmentation du pourcentage de croissance est d’une importance capitale car elle permettra aux générations futures de s’enrichir. Toujours selon lui, le futur s’annonce très sombre pour les classes moyennes. Selon d’autres, l’optimisation d’institutions de gouvernance internationales et nationales et le changement des valeurs sociétales pourraient faciliter ces changements de trajectoire.

Exploiter l’époque « charnière » dans laquelle nous vivons

Selon les long-termistes, nous vivons à un moment crucial de l’histoire de l’humanité. Ils estiment que la société n’étant pas encore parvenue à un état stable, est toujours en mesure d’influencer celui dans lequel elle se trouve. Alors l’humanité peinait à influencer son avenir sur le long terme, deux concepts quelque peu récents ont en quelque sorte permis d’inverser la donne. Les armes nucléaires ont offert à l’humanité assez de pouvoir pour s’autodétruire, ce qui constitue un danger pour le développement des générations futures. Par ailleurs, les développements dans les sciences sociales et physiques ont permis à l’humanité de mesurer en quelque sorte l’impact de ses actions présentes sur le futur.

Pourquoi le long-termisme suscite de la suspicion ?

Certains considèrent que ce courant de pensée est assez risqué dans la mesure où selon la logique long-termiste, il est préférable d’investir ses ressources dans l’optimisation des conditions de vie des futures générations, peu importe à quel point le futur est lointain. Cela sans compter le sacrifice de nombreuses luttes telles que celles contre le réchauffement climatique, la précarité et la pauvreté, qui sont considérées comme ayant un impact négligeable en comparaison à l’existence même de l’humanité. Il faut remarquer que les précurseurs et les adeptes de ce courant sont puissants, riches qui vivent dans de grands cercles de décisions et qui ont par conséquent des moyens conséquents et nécessaires pour investir dans des projets qui s’inscrivent dans une vision long-termiste.

On peut prendre l’exemple de Elon Musk ou encore de Sam Bankman-Fried qui a fait fortune dans les cryptomonnaies et qui a ensuite mis en place un fonds philanthropique estimé à plus de 132 millions de dollars. Ce fonds doit cependant servir dans un avenir lointain. Il n’est pas si simple de laisser des traces sur le futur ou encore de juger objectivement de l’impact de certains évènements après plusieurs siècles. Bien que chaque action et chaque évènement impacte le monde d’une certaine manière, dans un monde plutôt changeant, il n’est pas simple de conserver les traces d’actions individuelles dans le temps. Seules les actions collectives de grande envergure perdurent et ont une chance de changer le cours de l’histoire.

<h2>Sacrifier le présent au détriment du futur</h2>

Prenons le cas du Future Fund, l’organisation de Sam Bankman-Fried (SBF), dont le but est d’optimiser les perspectives humanitaires sur le long terme. Cette organisation avait pour but d’attribuer un fond d’au moins 100 millions de dollars à la cause long-termiste. Aujourd’hui, elle n’en a plus les moyens. On retient donc dans un premier temps qu’il y a toujours une part d’incertitude dans une promesse future. Par ailleurs, le long termisme ne définit pas de marche à suivre, alors que la liste de ses préoccupations ne cesse de grandir. Les long-termistes ont tendance à négliger les sérieux problèmes que nous rencontrons aujourd’hui, sous prétexte que l’avènement de solutions technologiques avancées, qui n’ont cependant pas encore été inventées, permettront de dépasser ces crises.

D’aucuns pensent que le danger de cette pensée réside dans cette prévision absurde qui cherche incessamment à répondre à de grands défis dans le futur, tout en minimisant les problèmes actuels. La négligence sur le court terme pourrait pousser les long-termistes à se détourner de leurs objectifs, au point de se compliquer la tâche et d’envenimer des situations déjà existantes.

L’altruisme repensé par les long-termistes

Les plus grands partisans du long-termisme pensent qu’il ne faudrait pas gaspiller de l’énergie altruiste pour des projets tels que la découverte d’un traitement contre l’Alzheimer, la lutte contre la faim dans le monde, la lutte contre la pauvreté, le racisme ou encore le droit des femmes et qu’il serait plus important de consacrer cette énergie pour sauver des vies dans les pays riches. En effet, de nombreux long-termistes pensent que puisque l’avenir s’annonce vaste, les habitants des pays riches sont plus susceptibles d’avoir un impact sur celui-ci que ceux des pays pauvres. Il serait donc plus légitime d’accorder une plus grande priorité à la vie des habitants des pays riches.

Par ailleurs, les altruistes efficaces estiment que la meilleure manière de se rendre utile à la cause humanitaire n’est pas de travailler dans un centre de recherche ou encore dans l’humanitaire. Selon eux, investir dans la recherche spatiale ou encore dans la construction d’une intelligence artificielle éthique sont plus utiles que de tenter de supprimer la faim ou la malaria dans le monde.