Vivre très vieux et bonne santé, c’est possible

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Ceux qui vivent plus de 95 ans  sont en mesure de se protéger des maladies liées au vieillissement, ces dernières se concentrant seulement en fin de vie, selon une étude portant sur près de 3000 personnes.

Cela suggère que l’on peut vivre longtemps et en bonne santé, grâce notamment à notre bagage génétique.

« Les maladies chroniques ne font pas partie du processus inévitable du vieillissement », a déclaré le Dr S. Milman, professeur adjoint de médecine à l’Albert Einstein College of Medicine à New York.

« Vivre longtemps et en bonne santé est un objectif qui peut se réaliser ».

Les Américains vivent de plus en plus vieux (un phénomène qui peut changer avec l’obésité). En 2014, l’espérance de vie moyenne à la naissance était de 79 ans. Un siècle plus tôt, il était d’un peu plus de 54 ans.




Les chercheurs ont pris notamment en compte l’âge des personnes lorsque ces dernières ont été victimes d’une maladie : cancer, maladies cardiovasculaires, le diabète, hypertension artérielle, ostéoporose et AVC. La maladie d’Alzheimer, cependant, n’a pas été incluse parce que les données n’ont pas été recueillies.

Les chercheurs ont évalué la prévalence pour chacune des maladies chez les personnes âgées. Par exemple, la prévalence du cancer est de 20 % chez les personnes âgées de 65 à 80.

Les chercheurs ont identifié plusieurs facteurs génétiques qui semblent ralentir le vieillissement et protéger l’individu des maladies.

Les facteurs environnementaux – du moins parmi les gens qui vivent longtemps – semblent être moins importants.

« Les centenaires ne suivaient pas des habitudes particulièrement saines : 60 % des hommes et 30 % des femmes étaient des fumeurs, moins de la moitié exerçait du sport régulièrement, et environ 50 % étaient en surpoids ou obèses », ont noté les chercheurs.

Source : Khadija Ismail, Lisa Nussbaum, Paola Sebastiani, Stacy Andersen, Thomas Perls, Nir Barzilai, Sofiya Milman. Compression of Morbidity Is Observed Across Cohorts with Exceptional Longevity. Journal of the American Geriatrics Society, 2016.