Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine

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Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) est une classe de médicaments qui est souvent prescrite pour traiter l’hypertension artérielle et d’autres affections cardiaques. Les IEC sont connus pour leurs avantages considérables, mais comme pour tous les médicaments, ils présentent également certains inconvénients.


Qu’est-ce qu’un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine?

Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) sont des médicaments prescrits principalement pour traiter l’hypertension artérielle, mais ils peuvent également être utilisés pour d’autres affections cardiaques.

Ils fonctionnent en bloquant une enzyme appelée ACE qui convertit l’angiotensine I en angiotensine II. Le blocage de cette enzyme entraîne une vasodilatation et abaisse la pression artérielle.

Il existe plusieurs types d’inhibiteurs de l’ACE disponibles sur le marché, tels que le captopril, le lisinopril et le ramipril. Chacun a sa propre durée d’action et ses propres effets secondaires potentiels.

Les patients atteints d’hypertension artérielle ou d’autres maladies cardiovasculaires doivent prendre soin lorsqu’ils prennent des IEC car ces médicaments peuvent causer des effets secondaires tels que toux sèche persistante, étourdissements, éruptions cutanées ou insuffisance rénale.

Malgré cela, les avantages du traitement avec des IEC sont nombreux : ils ont été prouvés efficaces dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux et dans la réduction du risque global de décès chez les personnes atteintes d’une maladie cardiaque sous-jacente. Les inhibiteurs de l’ACE peuvent également être utilisés en combinaison avec d’autres médicaments pour améliorer leur efficacité globale.

Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine sont un choix populaire pour traiter les problèmes de pression artérielle et des affections cardiaques.


Les différents types d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine

Il existe différents types d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECAs) disponibles sur le marché. Ces médicaments peuvent être classés en fonction du moment où ils agissent dans le processus physiologique, mais également en fonction des classes chimiques auxquelles ils appartiennent.

Les IECAs de première génération ont été développés dans les années 1970 et sont maintenant moins utilisés car ils présentent plus d’effets secondaires que les générations ultérieures. Les IECAs de deuxième génération sont apparus dans les années 1980 et sont considérablement améliorés par rapport à leurs prédécesseurs. Ils ont une action plus spécifique qui cible uniquement l’enzyme responsable du processus physiologique.

En outre, il existe également des IECAs sélectifs pour certains tissus tels que le coeur ou encore les vaisseaux sanguins périphériques. Ces médicaments présentent un intérêt particulier pour traiter certaines pathologies cardiovasculaires telles qu’une insuffisance cardiaque congestive.

Il est important de noter qu’il existe également des associations fixes entre plusieurs classes thérapeutiques comme celles regroupant IECAS et diurétiques thiazidiques ou encore antagonistes calciques qui permettent une meilleure efficacité thérapeutique chez certains patients hypertendus.

Il est donc essentiel que votre médecin vous prescrive la classe appropriée d’inhibiteur de l’enzyme de conversion angiotensine afin que vous puissiez correctement profiter des avantages potentiels tout en minimisant les effets indésirables.


Avantages et inconvénients

En fin de compte, un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine peut être très bénéfique pour les personnes souffrant d’hypertension artérielle et d’autres maladies cardiovasculaires. Ils peuvent aider à réduire la pression artérielle, améliorer le flux sanguin et prévenir certains des dommages causés par ces conditions.

Cependant, il est important de noter que comme tout médicament, ils ont leurs inconvénients potentiels tels que des effets secondaires ou une interférence avec d’autres médicaments. Il est donc essentiel pour les patients sous traitement avec un inhibiteur de consulter leur médecin régulièrement afin d’éviter toute complication.

Dans l’ensemble, il est conseillé aux personnes atteintes d’hypertension artérielle ou d’autres problèmes cardiaques de parler à leur médecin pour déterminer si un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine peut être bénéfique pour eux. Avec une utilisation appropriée et sous surveillance médicale adéquate, cela pourrait aider à améliorer leur qualité vie et prolonger leur espérance.


Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine II diminuent-ils le risque de déclin cognitif?

C’est la question à laquelle ont voulu répondre des chercheurs qui ont mené une étude prospective portant sur plus de 800000 personnes de plus de 65 ans avec des antécédents cardiovasculaires. Ces personnes sont réparties en fonction de leurs traitements thérapeutiques et ont été suivies pendant 4 ans :

  • Groupe 1 : personnes recevant un antagoniste de l’angiotensine.
  • Groupe 2 : personnes recevant un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine II.
  • Groupe 3 : personnes recevant un béta-bloquant ou un inhibiteur calcique.

Résultats: le risque d’apparition d’une démence était plus faible chez les personnes du groupe 1, par rapport à celle du groupe 2 (-19%) et du groupe 3 (-24%).

De plus, les personnes souffrant d’une maladie d’Alzheimer et recevant un antagoniste de l’angiotensine (groupe 1) avaient un risque diminué (-49%) d’entrer en institution et un risque moindre (- 17%) de décès, comparé par rapport aux patients du groupe 3. Ce risque est également moins élevé si l’on compare le groupe 1 au groupe 2 (respectivement -37% et -15%).

Conclusion: cette étude prospective suggère que les antagonistes de l’angiotensine ont un effet préventif chez des personnes saines et souffrant de maladie d’Alzheimer. Ces résultats doivent être confirmés par des essais cliniques  Source: Brit Med J., juin 2010.