Appareils auditifs : quelles technologies existent et comment faire son choix ?

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Pour bénéficier d’une vie sociale convenable, il est important d’entendre de manière intelligible. En cas de perte d’audition, on peut avoir recours à des prothèses auditives pour lesquelles existent différents modèles.

Fonctionnement des audioprothèses

Les prothèses auditives actuelles présentent la particularité de bénéficier de la technologie digitale. Dans un premier temps, le micro dont elles sont dotées capte les sons. Ceux-ci vont ensuite subir un traitement et une amplification par le biais d’un microprocesseur. Le son va pouvoir enfin être transmis à l’oreille au travers de l’écouteur. Venez sur le site de VivaSon pour le choix de vos prothèses.

Les audioprothèses ont la capacité d’agir sur les niveaux de fréquences, qu’ils soient graves, médium ou aigus. Elles peuvent ainsi les isoler et les amplifier en s’adaptant aux besoins et aux types de problèmes auditifs. Il est nécessaire alors d’appliquer des réglages précis, lesquels doivent être pratiqués par un audioprothésiste. La subtilité de ces réglages est fonction du nombre de canaux que l’appareil comporte.

Des programmes préréglés permettent aux audioprothèses d’effectuer une analyse de l’environnement sonore et de choisir l’équilibre idéal pour la transmission du son. Malgré l’amélioration certaine qu’apportent les prothèses au niveau de l’audition, on ne peut cependant pas espérer un rétablissement total de ses capacités d’origine. Il s’agit en fait d’une solution de compensation.

En ce qui concerne l’appareillage, il est recommandé de le prévoir avant que le cerveau ne soit plus en mesure d’interpréter les sons qui parviennent à l’oreille. Un appareillage est nécessaire si la perte d’audition est supérieure à 30 décibels et si le registre des aigus n’est plus perçu correctement de façon importante. On peut également y recourir dans le cas où la personne n’arrive plus à comprendre ce qu’on lui dit.

Les différents types de prothèses

Différents types de prothèses sont disponibles pour pallier les troubles relatifs à l’audition. Il y a les contours d’oreille, les micro-contours et les intra-auriculaires.

Les contours d’oreille doivent être mis en place derrière l’oreille. Ils sont dotés d’un boîtier dans lequel se logent un micro, un écouteur et un amplificateur. Le son peut être acheminé au conduit auditif au moyen d’un tube conçu en plastique. Bien que leur apparence soit peu discrète, ils font preuve d’une fiabilité et d’une robustesse très élevées. Les personnes avec des pertes auditives sévères peuvent notamment en tirer un grand parti, en raison de la puissance importante qu’ils sont capables de supporter. Les piles se mettent en place avec une grande facilité avec ce modèle.

Les micro-contours présentent beaucoup de ressemblances avec les contours d’oreilles, à ceci près que l’écouteur ne se situe pas dans le boîtier. Il se trouve, en effet, au niveau de l’embout à placer dans l’oreille. C’est pourquoi on dit qu’ils sont « déportés ». Grâce à leurs performances et leur discrétion, ils constituent une solution très prisée ces dernières années.

Les intra-auriculaires sont réalisées en procédant au moulage du conduit auditif. Elles peuvent ainsi s’y loger intégralement. Ce modèle ne convient pas aux personnes dont le conduit auditif est trop petit. Celles qui perçoivent correctement les sons graves peuvent aussi ressentir une certaine gêne. Le conduit étant obstrué par l’appareil, il est possible qu’il y ait un effet de résonance.

Les piles de ces prothèses sont de taille relativement petite. Par conséquent, leur remplacement peut s’avérer compliqué en cas d’arthrose par exemple. Il est nécessaire de prévoir régulièrement un nettoyage, en raison du contact des intra-auriculaires avec l’humidité dans le conduit et le cérumen. Cette opération doit être confiée à un audioprothésiste.

Quel mode d’alimentation choisir ?

Les appareils auditifs peuvent soit être alimentés par piles, soit être rechargés. Il faut savoir que les prothèses avec chargeur sont les plus coûteuses et que l’assurance-maladie les considère comme accessoires. Elles ne font, par conséquent, l’objet d’aucune prise en charge par celle-ci. Les modèles à piles, quant à eux, donnent droit à un remboursement partiel. Certaines complémentaires santé peuvent également apporter leur contribution.