Alzheimer : pourquoi certains sont-ils mieux protégés ?

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Des nonagénaires doués d’une mémoire exceptionnelle jusqu’à leur mort présentaient pourtant des lésions caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, à savoir des plaques amyloïdes et des dégénérescences neurofibrillaires, selon des résultats présentés à un congrès américains.

Plaques amyloïdes (1) qui s’agglutinent à l’extérieur des neurones. Selon les dernière études, elles sont responsables de l’accumulation de lésions à l’intérieur des neurones appelées dégénérescences neurofibrillaires (2)

Ces résultats suggèrent que les personnes âgées, bien que présentant des signes de maladie d’Alzheimer,  sont immunisées contre les effets toxiques des plaques amyloïdes et des dégénérescences neurofibrillaires. Il existerait donc chez ces personnes âgées des mécanismes qui protègent leurs neurones et qui les empêchent de développer des troubles cognitifs.

Source : Conférence annuelle de la société américaine des neurosciences, San Diego, Etats-Unis, novembre 2016.