Alzheimer : comment réduire le risque ?

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facteurs-de-risqueDe récentes études ont déjà mises en évidence les bénéfices d’une activité physique, en particulier lorsqu’il elle pratiquée régulièrement dès la quarantaine. L’exercice permet entre autres de réduire la sédentarité qui peut jouer pour 20 % du risque de développer la maladie d’Alzheimer. Une nouvelle étude a examiné les 7 facteurs de risque qui, s’ils étaient réduits grâce à des changements de mode de vie, pourrait réduire d’un tiers le développement de la maladie d’Alzheimer.  Ces 7 facteurs de risque sont : le diabète, le tabagisme, l’hypertension artérielle, la sédentarité, l’obésité, la dépression et le faible niveau d’études. La combinaison de ces facteurs est lié à 30% du risque d’Alzheimer.

Résultats

La sédentarité. Elle augmente le risque d’Alzheimer de 82%. Sa part attribuable dans l’Alzheimer se monte à 20%. Sa réduction de 25% préviendrait 1 million de cas d’Alzheimer.

L’hypertension artérielle. Elle  augmente le risque de maladie d’Alzheimer de 61%. Son risque attribuable dans la maladie d’Alzheimer est de 7%. La réduction de la prévalence de l’HTA de 25% réduirait le nombre de malades d’Alzheimer de 100 000.

Le tabagisme. Il augmente le risque d’Alzheimer de 59%. Sa part attribuable en population est de 14%. Sa réduction de 25% se solderait par un million de cas d’Alzheimer évités.

Le niveau d’étude. Sa part attribuable dans la maladie d’Alzheimer est de 14%, à égalité avec le tabac.

L’obésité.  Elle augmente le risque d’Alzheimer de 60%. Sa part attribuable est de 4%. Sa réduction de 25% éviterait 203 000 cas d’Alzheimer.

Le diabète. Il augmente de 46% le risque d’Alzheimer ultérieur. Sa part attribuable dans l’Alzheimer, est de 3%. Sa réduction de 25% éviterait 203 000 cas d’Alzheimer.

Conclusion

La sédentarité est donc le facteur de risque qui a le poids le plus important puisqu’on estime qu’il est corrélé à plus de 20% des cas de maladie d’Alzheimer. Suivent ensuite le niveau d’études (12%), le tabagisme: 11%. Le diabète, l’hypertension, l’obésité à la quarantaine et la dépression sont les facteurs les moins important (de 2% à 8%).

Source: Norton S et coll. Potential for primary prevention of Alzheimer’s disease: an analysis of population-based data. Lancet Neurol. 2014 Aug;13(8):788-94.