«Lequel des éléments suivants n’est pas un facteur de risque reconnu de la maladie d’Alzheimer ?»Voir la réponse »
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Réponse : l’abus d’alcool
La cause de la maladie d’Alzheimer est inconnue. Plusieurs chercheurs croient maintenant que la convergence des facteurs de risque environnementaux et génétiques déclenchent une cascade d’événements qui, après dix à vingt ans, conduisent à la démence et à la maladie d’Alzheimer en particulier.
Les facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer identifiés à ce jour sont les suivants:
• L’âge avancé
• Les antécédents familiaux
• La forme E4 du gène de l’apolipoprotéine E (APOE–4)
• L’obésité
• La résistance à l’insuline
• Les facteurs vasculaires
• La dyslipidémie (concentration trop élevée de lipides dans le sang)
• L’hypertension
• Les marqueurs de l’inflammation
• La trisomie 21
• Le traumatisme crânien
L’hypertension qui survient à l’âge mûr est un facteur de risque établi. Une étude post-mortem a ainsi évalué le lien entre l’hypertension et la maladie d’Alzheimer et rapporté que les patients sous bêtabloquant (un anti-hypertenseur) présentent plus de lésions cérébrales que ceux qui ne prennent pas ce type de médicament.
«La maladie d’Alzheimer se guérit-elle?»Voir la réponse »
Non, elle est incurable, car les neurones endommagés ne peuvent être remplacés, et continuent à mourir au fur et à mesure que la maladie évolue. De plus, les causes sont encore mal définies, ce qui complique la recherche dans le développement de nouveaux médicaments. Enfin, il est à préciser que les lésions neuronales débutent tôt dans la vie, aux alentours de la cinquantaine chez la moitié des gens.
Il existe donc une longue phase asymptomatique (c’est-à-dire que le patient n’a aucun symptôme) durant laquelle il existe des mécanismes de compensation dans le cerveau. Les symptômes apparaissent ou non quelques décennies plus tard, suivant l’état de résistance de notre cerveau.
Les approches médicamenteuses et comportementales actuelles ont pour but de freiner le déclin de symptômes cognitifs et d’atténuer les symptômes comportementaux et psychologiques (anxiété, hallucinations, agitation…). Ils sont purement symptomatiques et d’efficacité limitée.