«AVC : de combien de temps dispose-t-on pour intervenir ?»Voir la réponse »
Une prise en charge qui entraîne peu de séquelles est possible si le patient est traité idéalement dans les deux heures.
Si le patient est adressé moins de 4 h après son AVC, il peut bénéficier d’un traitement par thrombolyse, une technique qui permet de dissoudre un caillot formé dans une artère cérébrale.
La thrombolyse peut être associée à la thrombectomie dans les cas les plus graves d’AVC.
Dans le premier cas on dissout le caillot, dans le second cas on réduit la tension artérielle.
L’imagerie cérébrale réalisée à l’urgence permet de distinguer si l’AVC est d’origine ischémique ou hémorragique.
Cependant, une étude publiée dans The Journal of the American Medical Association suggère que la période d’intervention pour empêcher la mort des neurones suite à AVC serait de 7 heures maximum (et non 6 heures).
Les chercheurs canadiens (Université de Calgary) ont ainsi montré qu’une thrombectomie endovasculaire combinée à un anticoagulant est efficace jusqu’à sept heures après l’AVC.
Ces résultats ont un impact clinique important pariculièrement dans des zones rurales ou dans des régions très étendues.
Plus un patient est transporté rapidement à l’hôpital, plus il pourra subir rapidement des examens qui détermineront s’il est admissible à cette combinaison de traitement.
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Différentes pistes sont actuellement envisagées, et ont pour but de bloquer les effets délétères d’une protéine appelée amyloïde en inhibant la formation de l’amyloïde, en dégradant les plaques amyloïdes déjà formées, ou en modifiant la forme anormale de la protéine tau.
Des traitements visant à bloquer les effets délétères de l’amyloïde et de la protéine tau en cours d’essais cliniques. La plupart d’entre eux ont malheureusement échoué en 2008 (par ex Alzhemed).
L’efficacité d’un traitement est conditionnelle d’un diagnostic précoce de la maladie.